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Le Ninjatô
http://img228.echo.cx/img228/9484/ninjato10tp.jpg http://img228.echo.cx/img228/6210/ninjatored6vb.jpg
Il s’agit d’un petit sabre japonais, utilisé par les ninjas. Court et droit, il permettait d’enchaîner les coups rapides dans les endroits confinés. C’est une arme de rôdeur, d’espion ou de tueur infiltré : il n’a ni la portée ni la force de frappe (et de taille) des sabres plus longs.[/quotemsg]
Vrai mais tu oublie l'utilité de la lame droite.
Voila ce que j'ai pu trouver à ce sujet
" Contrairement à une idée reçue, les premiers Ninjas utilisaient un sabre conventionnel (Katana) qu'ils tenaient accroché dans le dos pour escalader une paroi ou se déplacer plus facilement. Rapidement, il apparut que la longueur du sabre posait un problème. Il s'accrochait dans les passages étroits où les Ninjas se tenaient souvent embusqués.
C'est ainsi qu'est apparu le Ninjatô, sabre du Ninja. Sa taille courte, environ 50 cm, lui permettait de combattre dans les endroits exigus. La garde du sabre (Tsuba) était carrée, permettant ainsi d'appuyer le sabre contre un mur et de s'en servir comme marchepied. La lame, pour cette raison était droite, et non courbe comme les Katanas des Samourais. L'extrémité du fourreau était pointue afin de pouvoir s'enfoncer légèrement dans le sol, pour une meilleure stabilité. Elle était parfois en acier, et comportait à l'intérieur de petites armes de jet.
Mais c'est surtout l'utilisation peu orthodoxe du sabre par le Ninja qui est la plus remarquable. Utilisé dans des positions inhabituelles, celles-ci déroutaient immanquablement ses adversaires. Mieux, l'utilisation combinée du Ninjatô et de son fourreau (Saya) permettait au Ninja de se déplacer dans l'obscurité et de découvrir ses ennemis le premier. Autre technique, contre une attaque à la lance, le sabre et son fourreau attachés ensemble permettaient d'immobiliser l'adversaire en le ligotant littéralement."
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Le Daisho
C’est une paire de lames utilisée en combinaison par les samouraïs. Voici les deux armes qui le composent :[/quotemsg]
[quotemsg=4585469,8,16427]-le très célèbre
katana est un long sabre d’environ 1 mètre à lame recourbée taillée en biseau à la pointe. Il sert tant à trancher qu’à frapper d’estoc.
Sa lame est composée d’un acier très travaillé, fruit d’un véritable artisanat, voire d’un art, qui le rend aussi tranchant que résistant.
Le katana est utilisé selon diverses techniques ( il existe même une technique de combat basée sur le fourreau du sabre), mais c’est généralement l’usage des 2 mains qui s’impose.
C’est le véritable symbole de la caste des samouraïs.[/quotemsg]
Je te reprend là dessus ... un Katana est une lame ayant une longueur de plus de 60 cm en partant du kissaki au Ha-Machi mais il n'y a pas de longueur moyenne.
N'essaye pas de définir de technique d'utilisation car les école d'escrime (ryu) ont inventé des miliers de façon d'employer une tel arme. C'est une lame elle est utilisé comme tel c'est à dire, coupe estoc, etc ...
Pour les méthodes de forge c'est relativement compliqué et long.
"A bonne température, le forgeron les aplatits avec un marteau en un bloc compact, puis le trempe dans l'eau et recasse le tout en petits morceaux.
Cette opération peut être répetée plusieurs fois. Ensuite, quand le forgeron estime sa brique de métal prête, il la chauffera et la forgera sur l'enclume en pliant son métal de nombreuses fois.
Ce processus de forge et de pliage successifs, permettra à l'acier de se débarrasser de ces impuretées, tout en uniformisant sa teneur en carbone. Le travail de forge doit étre impeccablement réalisé pour bien souder entre elles les différentes couches de métal.
Bien sur, chaque atelier a sa manière de forger et plier le métal. Ce travail sera visible plus tard sur la lame, avec ce que l'on nomme le grain de l'acier. Chaque fois que le métal est plié, cela double les couches d'acier. On arrive donc assez vite à un nombre très important. Il existe une limite au nombre de pliages souhaitables, car après l'acier perd en dureté. Là encore, chaque maître à son secret. Pour répondre aux critères de dureté et de souplesse, le sabre est fait d'acier composite.
Le tranchant et l'extérieur sont faits d'acier très dur, alors que le coeur et le dos sont faits d'acier plus doux. Lorsque le forgeron est en possession des deux qualités d'acier qu'il souhaite, le but est d'enrober l'acier doux de la couche plus dure. Là encore, les méthodes pour réussir cet amalgame peuvent varier suivant les artisans. Une fois la forme de la lame obtenue, on arrive au stade de la cuisson et de la trempe. Ce travail est très délicat. Là aussi, il faut veiller à ce que le tranchant soit plus dur que le reste de la lame.
our cela, la lame est recouverte d'un mélange d'argile, de poudre de charbon de bois et de petits secrets de chacun... Ce travail fini, on chauffe la lame sur un feu de charbon de bois, et quand le forgeron estime la bonne température atteinte, il plonge la lame dans l'eau. Le tranchant, moins protégé par une mince couche d'argile, se refroidit plus vite que le reste de la lame, et acquiert sa dureté définitive. Entre les deux parties de la lame, apparaît, bien visible, la ligne de trempe. Sur la partie la plus trempée, le choc thermique transforme l'acier en une structure appelée martensite. Il s'agit de fins cristaux extrêmement durs qui expliquent le redoutable tranchant des Nippon-tô.
Suivant le résultat que le forgeron veut obtenir, il peut retoucher légèrement la courbure. Puis la lame est grossièrement polie, pour lui donner sa forme définitive. A ce stade, si le maître est satisfait du résultat, il donnera la lame au polisseur, qui finira le sabre. On le voit, la forge d'un sabre Japonais n'est pas une mince affaire. Les occasions de rater le sabre ne manquent pas. C'est pourquoi les belles lames ne naissent pas très nombreuses. Même les meilleurs forgerons peuvent rater une lame. Aujourd'hui encore, avec les connaissances actuelles de la métallurgie, les grands maîtres du passé sont rarement égalés.
Une fois le sabre poli, il sera monté en shira-saya. Eventuellement avec une koshirae plus formel suivant les goûts et désirs du propriétaire. Sur cette photo nous pouvons voir un saya-shi au travail. Traditionnellement, le bois utilisé est du magnolia blanc. Le bois devra être sans défauts et sans noeuds. Le shira saya est un fourreau très ajusté sur le sabre, qui protége bien la lame des chocs éventuels mais surtout de l'humidité."
" Avec le sabre Japonais, on touche à l'âme même du Bushi. Compagnon inséparable du guerrier, le Katana représente ce que celui-ci a de plus cher. Une mystique religieuse va accompagner le sabre durant des siècles et transmettre sa symbolique aux Bushis qui honoreront leur arme comme un véritable Kami ( divinité Shintô ). La fabrication même des lames sera entourée de purifications et de cérémonies religieuses.
Les premiers sabres sont importés avec la culture Yayoi. Les lames sont droites et à double tranchant, ce sont de véritables épées. A partir de 950, les forgerons Japonais maîtrisant l'art de l'acier, produisent des lames légèrement courbes à un seul tranchant, les Katanas. Dés lors, la qualité de ces sabres ne cesse de s'améliorer, les armes devenant à la fois plus dures pour le tranchant et avec une structure plus souple pour la lame. Ces sabres( Kotô ) pouvaient trancher l'acier le plus solide sans casser.
La fin de la période Muromachi ( 1590 ) marque encore un tournant dans la qualité des Katanas. Ceux-ci sont au meilleur de leur fabrication, et sont appelés Shintô. Portés le tranchant vers le ciel par les Bushis, ils sont accompagnés d'un sabre plus court ( Wakizashi ). Seuls les guerriers avaient le droit de porter ces deux sabres en même temps ( Daisho ).
La période d'Edo voit l'apparition des Shinshintô, Katanas destinés aux Samouraïs et symbole de leur pouvoir. Mais, après des siècles de tradition guerrière, un arrêt impérial interdit le port du sabre par les Samouraïs en 1876, ne l'autorisant qu'aux officiers de la nouvelle armée Impériale. Cette obligation, qui touchait à l'image même des guerriers, signifia réellement la fin de la classe des Bushis, et leur disparition."
"HISTOIRE DU TACHI :
Arme le plus souvent associée aux Bushis, le Tachi a accompagné ceux-ci durant des siècles. Apparus avant l'ère Heian, ces sabres étaient conçus, tout spécialement pour être utilisés à cheval, avec une armure. Les guerriers les portaient ainsi accrochés à leur ceinture par deux attaches renforcées, la lame tournée vers le bas. Ce sabre était accompagné d'un poignard court ( Koshigatana ) porté directement dans la ceinture du Bushi.
Durant l'époque Heian et l'ère Kamakura, les Tachis possédaient une garde ( Tsuka ) à une seule main, l'autre main étant occupée par les rênes du cheval. Avec le développement des combats à pied, à l'ère Muromachi et surtout Momoyama, les forgerons montèrent les lames avec une garde à deux mains permettant une frappe plus puissante et plus précise. Ils décorèrent également le fourreau avec des incrustations de laque et des renforts métalliques.
A l'époque Edo, les Samouraïs ayant abandonné le port de l'armure, le Tachi céda de plus en plus la place au Katana, beaucoup plus pratique à porter avec le kimono. Le Tachi devint alors, à cette époque, une arme de parade ou de collection pour les seigneurs ( Daimyos )."
"Les preuves
Tout le monde a entendu parler des samouraï coupant, tailladant allègrement bras, jambes, têtes et armures, mais qu'en est- il vraiment?
Il existe des documents écrits précis qui décrivent le tameshi-giri ( la coupe ), certains faisant état de tests depuis l'ère Kamakura (XIIIème - XIVème siècles).
Les plus nombreux ont été écrits à l'ère Edo. Il faut dire que les guerres incessantes du moyen-age devaient remplacer avantageusement les tests. Les tests de coupe étaient pratiqués par des spécialistes, les samouraï faisant tester par les "coupeurs" officiels leur nouvelle lame, et parfois même celles qui étaient dans la famille depuis plusieurs générations.
Les essais étaient très codifiés, et ont été décrits précisément par les auteurs de l'époque.
La plupart du temps des condamnés à mort étaient "recyclés" dans ce but. Le corps était attaché sur le Dodan
, chaque partie du corps étant répertoriée suivant la difficulté de la coupe.
Bien sur, les parties les plus difficiles comme les épaules ou les hanches étaient les plus prisées. Chaque coupe était notée et le sabre soigneusement inspecté par l'assemblée: le testeur et le propriétaire, bien sur, mais aussi les témoins. Le résultat des tests était le plus souvent gravé sur la soie du sabre.
On trouve de nos jours des sabres mentionnant des résultats ahurissants! Trois corps " proprement " fendus n'est pas une rareté. Le record en la matière date de 1681 lorsqu'une lame forgée par Seki Kanefusa fut créditée de sept corps superposés!!! Quelle que soit la force et la technique de Nakanishi ( l'essayeur ), ce genre de record n'était rendu possible qu'avec l'emploi d'une tsuba spéciale, construite en plomb, destinée à alourdir le sabre et augmenter la force du coup. Cependant, même avec plusieurs kilos de tsuba, cela reste hors de porté d'un vulgaire couteau de cuisine!
Tout cela est relaté dans des ouvrages tel que le Tameshigiri Densho, écrit à l'époque Edo.
Parfois aussi les forgerons eux- même voulaient tester leur lame; je laisse le lecteur seul juge...
Nous sommes le 24 mars de le 6° année de Kaei (1853), au château de Matsushiro, chez Kaneko Chubei. Étaient présent 18 samouraï qui ont tous participé à l'essai. La lame a été forgée par Yamaura Saneo, fameux forgeron. Voici le détail des essais:
- Botte de paille:11 coupes;
- Botte de paille renfermant une tige de bambou: 6 coupes;
- Lame de fer de 3mm d'épaisseur et 2.1 cm de largeur: sectionnée d'un coup! ( petite fissure à la trempe );
- Corne de cerf: 6 coupes;
- Botte de paille renfermant une tige de bambou: 2 coupes ( petit éclat à la trempe );
- Casque léger en laque garni de sable et de morceaux de fer, 1.5cm d'épaisseur: 2 coupes;
- Armure en fer: 2 coupes;
- Tsuba en alliage de 4mm d'épaisseur: 3 coupes;
- Acier brut: 1 coupe;
- Casque de guerre: 1 coupe ( la lame s'est un peu tordue );
- 7 coups assénés sur le dos de la lame avec un bâton de fer;
- 6 coups assénés de chaque coté de la lame avec un bâton de fer;
- 6 coups assénés sur le dos de la lame avec une enclume de fer;
- 7 coups assénés sur le dos, puis trois de chaque coté de la lame avec l'enclume de fer.
Après cette dernière agression, la lame s'est cassée en deux... Le forgeron, Yamaura Saneo, prenant son travail très à coeur, des témoins ont rapporté que sous son habit de travail, il portait le kimono blanc du suicide rituel (seppuku ), au cas ou sa lame se serait mal comportée lors de ce torture-test.
Inutile de préciser que le samouraï qui possédait une telle lame se sentait honoré et fier de son sabre."
[quotemsg=4585469,8,16427]-le
wakizashi peut s’utiliser en même temps que le katana. Il s’agit d’une lame courbe plus courte avec laquelle on peut parer.[/quotemsg]
Voila ce que j'ai trouvé sur le Wakisashi:
" Les Bushis ont toujours utilisé une arme auxiliaire en complément de leur sabre ( Tachi, Katana...). Cette deuxième lame, courte, utilisable avec une seule main, servait à de multiples usages difficiles à effectuer avec un long sabre. Que ce soit pour le combat au corps à corps sur les champs de bataille, pour prélever la tête d'un ennemi vaincu ou effectuer un suicide rituel ( Seppuku ), cette arme était indispensable au guerrier.
Long de 30 à 60 cm, le Wakizashi est apparu dans sa forme définitive vers la fin de la période Muromachi. Remplaçant le Tantô ou le Aikuchi dans l'équipement des guerriers en armures, il était plus efficace dans les combats au corps à corps qui commençaient à se généraliser dans les guerres de la période Sengoku.
A l'époque Edo, les Samouraïs, reprenant les traditions des Bushis conservèrent l'utilisation des deux sabres en les associant définitivement sous le nom de Daisho. Privilège absolu des Samourais, le droit de porter les deux sabres était une marque de reconnaissance immédiate des guerriers. Porté lames tournées vers le ciel, le Daisho sera un symbole prestigieux et son interdiction, par le gouvernement Meiji en 1876, provoquera de nombreuses rebellions et de suicides de Samourais."
De plus il serait intéressant d'ajouter une partie sur les cimeter et armes orientale pour faire une référence aux Hachichin.
Voila une modeste contribution de ma part
[:tetlis-le-tueur:2]